AFRICAFRIQUE en Effervescence
Coup d'État - Coup d’Éclat - Coup de Boutoir - Coup de Malédiction pour la Démocratie Importée
Tourmentes à l’Ouest, Instabilité au Centre et Conflit à l’Est en Afrique
L’Afrique n’a pas encore trouvé une voie de la conciliation par le dialogue sur les solutions et les alternatives de résolution, et la désescalade des raisons des rivalités et des concours politico-militaires et bureaucratiques-technocrates ainsi que la course pour s’emparer du pouvoir et l’utiliser pour purger le pays des contraires, des opposants et des militants qui ne partagent pas leur volonté, leurs visées politiques et leurs objectifs institutionnels.
Le coup d’État en Afrique a été utilisé comme une récompense et une valorisation des gains personnels dans les rangs des militaires. L’accaparement de la richesse sous prétexte de règles politiques en décomposition et d’équité institutionnelle dégradante sont présentées comme les causes de la violence sociale, du non-respect de la loi, de la montée de la criminalité organisée et de la délinquance, de l’absence de programmes sociaux de développement de la main-d’œuvre et de création d’emplois pour les vagues troublantes de jeunes générations, de la propagation de la corruption accompagnée de favoritisme, d’injustice, de corruption, de despotisme, de népotisme et de clientélisme parmi les nouvelles élites hybrides montantes à venir d’un métissage social de technocrates et de « militaricrats » formés par des courants de pensée étrangers et des stratégies d’éco-gestion martiale.
Les partis politiques en place en quête de légitimité populaire sont restés attachés aux relations néocoloniales passées qui ont façonné le leadership et les classes dirigeantes en Afrique où le pouvoir était concentré entre quelques mains qui ont reçu la bénédiction des puissances coloniales européennes qui ont facilité a leur profit le transfert du pouvoir central de l’État sous prétexte d’indépendance de façade.
De nombreux traités et accords avec des pays et des entités étrangères ont été signés dans le but de consolider la “main-mise” de ces politiciens héréditaires néo-coloniaux, en particulier dans les pays francophones d’Afrique subsaharienne. Ces élites ont également été triées sur le volet compte tenu de leur allégeance à l’ancienne puissance coloniale par leur adhésion à l’approche militariste privilégiée dans le processus de passation du pouvoir. Cette stratégie militariste a renforcé les rivalités entre les différentes tribus ethniques et les pratiques religieuses existantes.
Ces divisions sociales et culturelles ont été préméditées dans le cadre de l’approche de la stratégie de division privilégiée par les dirigeants européens. La société africaine s’est alors façonnée selon la décision de la Métropole et de ses nouveaux besoins de domination régionale basée sur la sélection d’individus ayant vécu et ayant été éduqués par l’ancienne puissance coloniale. Ces nouvelles castes «métropolitaines» devinrent les fonctionnaires, les traducteurs, les maillons administratifs inférieurs formant et servant la fonction d’engrenages entre le pouvoir colonial centralisé et les chefs de tribus régionaux.
Quels exemples spécifiques existe-t-il de chefs militaires africains acquérant des connaissances stratégiques sophistiquées auprès d’institutions occidentales ?
Comment cette professionnalisation de l’armée a-t-elle eu un impact sur les relations entre les gouvernements militaires et civils ?
Existe-t-il des solutions potentielles pour résoudre le problème des chefs militaires ayant plus de connaissances et de sophistication que les élus ?
Quelles sont les conséquences potentielles si les chefs militaires ont plus de connaissances et de sophistication que les élus ?
Ces questions sont les sources où les solutions sont creusées et présentées comme des raisons pour le changement de gouvernement par la force.
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